dimanche 16 novembre 2014

 LA FORCE DE L’AMITIÉ

     Par une belle journée d’été, je m’en allais tête basse perdu dans mes pensées.
Je ne voyais pas les beautés qui m’entouraient, trop préoccupé par la tristesse qui
se trouvait en moi.

     Un gros nuage noir vint a passé cachant le soleil amenant le vent et la pluie.
J’étais seul sur une colline à la merci de l’orage, je subissais la rigueur des rafales
et je me suis vite retrouvé tout trempé. Je vis un gros chêne non loin de la et je
couru pour m’y abriter. Adossé contre le tronc immense de l’arbre, je sentais la
chaleur du soleil encore présente sur l’écorce du vieux chêne; je me réchauffais peu
à peu.

     Soudain un p’tit bruit fit lever mes yeux et j’aperçu un écureuil qui c’était réfugié
dans l’arbre, je vis que je n’étais plus seul et je fouillai alors dans mes poches et en
sortie quelques arachides. J’en ai placé une sur la première branche et  le p’tit
écureuil s’approcha craintivement, puis il s’empara de mon offrande et la savoura
avec délice.

     J’étais très content et je pris une autre arachide dans ma main et allongea le
bras vers le p’tit animal. Même si celui-ci avait très peur, sa faim était la plus forte.
Le p’tit écureuil s’approcha alors doucement puis il prit l’arachide dans ma main et
je ressenti un très bonheur m’envahir. Le p’tit écureuil avait maintenant confiance
en moi et il descendit jusqu'à moi pour s'asseoir sur mon épaule.

     Je me sentais tellement bien, ce grand bonheur avait réchauffé mon cœur, j’étais
si heureux que je ne m’étais pas aperçu que la pluie avait cessé. Regardant vers le
ciel, je vis naître un magnifique arc-en-ciel et les premiers rayons de soleil qui
émergèrent du nuage firent étinceler les gouttelettes de pluie sur les feuilles du
vieux chêne. La nature reprit  ses couleurs resplendissantes et je trouvais cela
tellement beau que je vis finalement les milles beautés qui m’entouraient.

     J’ai compris une chose cette journée la, peu importe la grosseur  et la noirceur
du nuage qui se trouve au-dessus de ma tête, le soleil brille toujours derrière.

     Depuis ce jour, chaque fois que je me sens triste je retourne au vieux chêne et a
chaque fois je retrouve la confiance de l’ami qui réchauffa mon cœur, chaque fois
que j’y retourne je retrouve mon ami le p’tit écureuil.


    J.F.   1999